Herbus 14 Mai 2011 au sommet de son art

Cher ami Féroce,
L’autre jour, on avait réunion au siège social du Club (c’est à dire dans la salle à manger du Président). Lentement, en dégustant une tranche de pain d’épices BIOLLAZ (le pain d’épices fourré aux abeilles!), je me laissais glisser dans la douce torpeur qui envahit le trailer satisfait, lorsque tout à coup El Présidente m’interpella:”Herbus, rôgntudjûû, va falloir que tu me secoues ce blog, y s’passe plus rien, ça peut pas durer!!!”. Même que Eliott, le caniche-mascotte, est tombé des genoux de JMP!
Mince, moi qui espérait poursuivre mon hibernation jusqu’au 29 mai (date de la Verticale du Môle, pour ceux qui ont oublié de s’inscrire dans le tableau des bénévoles et à qui je vais bientôt botter le cul) (1)! C’est foutu.
Depuis ce jour, je gratte ma misérable tête afin de faire jaillir l’étincelle:”Moui, bon, l’idée, ce serait de leur écrire un billet, mais de quel genre?
-Des recettes de cuisine? Non, ça c’est l’affaire du Président qui essaie de nous faire bouffer des graines de sésame mélangées à la spiruline....
-Un topo sur les chaussures de trail? Non, ça c’est le domaine d’E.T., il est capable de t’expliquer au gramme près la quantité de polymère viscoélastique synthétique d’uréthane dans une semelle de XT Wings .
-De l’émerveillement que l’on ressent lorsque le soleil se lève au Col de Seigne? Oui, mais bon, quand t’as le Président qui vient de déposer un gros vomito dans l’ascension, excuse-moi, mais la poésie n’a pas sa place...
-Quoi alors? T’inviter, toi le nouveau Féroce, à effectuer une rando-ballade de Courmayeur à Chamonix, afin de te démontrer l’importance du mental dans l’ultra-endurance? Oui, mais là, c’est pareil, vaut mieux laisser la parole à Jean-Michel Poli, y’a du vécu..”
Bref, pas grand-chose n’en sort, de ce cerveau embrumé,à part des bêtises.
Pis un jour, je me réveille, débordant de vitalité, empli de cette énergie qui te fait croire que tu vas mettre une pilule à Didier Chaffard au prochain trail (ha ha ha qu’il est drôle ce Herbus!):”Eurêka! J’ai trouvé! Je vais écrire une chronique!”
Alors va pour la chronique. Le problème, c’est le thème. Je ferais donc en fonction de l’inspiration du moment. Il y aura mes humeurs, il y aura des topos sur les blessures d’un trailer, il y aura mes pensées à l’approche de l’UTMB (si on ne m’ampute pas avant), et puis il pourra y avoir de la place pour celles et ceux qui ont envie de faire comme moi: raconter une histoire, parler de tes sensations de Féroce, dire bonjour à Mémé Germaine qui vit à la Mapad dans le Morbihan et que t’es plus allé voir depuis qu’elle n’a plus la lumière dans toutes les pièces, des trucs comme ça, quoi, tu vois...
Allez, je vais m’y mettre pour que tu aies envie de fréquenter assidûment ce blog.
Je t’embrasse sur la fesse. A plus...


Ton Herbus.

Herbus - Newsletter 2011

Voilà, c’est bientôt l’heure...
La semaine de la Grand’Messe a démarré, le compte à rebours égrenne les heures. Le rendez-vous annuel que de plus en plus de Féroces attendent fébrilement s’approche.

Personnellement, c’est un moment que j’attends depuis 3 ans, depuis que j’ai validé mon point participatif à la SaintéLyon... CCC que je n’ai pas pu disputer pour cause de vol plané dans un fossé. Alors, s’il est une personne à qui je pense aujourd’hui, c’est à notre Jean-Marc, pour qui le gâteau d’anniversaire aura un goût amer cette année. Mais mon très cher Jean-Marc, tu sais combien la blessure fait partie de la vie. Et je sais combien tu vas revenir encore plus fort l’an prochain, animé de la rage du combattant que tu es. Tu sais également à quel point chacun  aura une pensée pour toi sur la ligne de départ, et sache que quand je serai dans le dur combien je penserai à toi pour m’aider à franchir ces satanés cols.

Je pense aussi à tous ces combattants de la première heure, JMP donc, Daniel, ET, Thierry, Dom, les premiers à s’élancer sur ce Tour de Fous, et à Hervé G bien sûr, le premier d’entre tous. Comment j’ai pu vibrer devant mon ordi à lire les récits, à scruter les passages en live sur le site de l’UTMB!
Souvenez-vous, Did et Alain, quand nous étions montés au Col du Bonhomme il y a 2 ans, pour encourager nos valeureux, souvenez-vous des flambeaux à ND de la Gorge, des encouragements des gens, de la foule à St Gervais, de la lente procession des frontales à la Balme... quelle ambiance, quels frissons! Ca donne la chair de poule. Et dire qu’on va en être, vendredi!

Tous les amis qui vont s’élancer jeudi matin pour la TDS: superbes paysages, splendide course, si différente des 2 autres, si exigeante! Bonne chance Dom, bon courage, Alain, Jean-Marc, Patrice, Thierry, Mickaël. Bonne course à Jérôme, une nouvelle mobylette chez les Féroces!

Tous les Féroces qui sont déja dans les starting-blocks de la CCC: les aguerris Jérémie, Jean-Pierre, les novices (!) Delphine, Christine, Patrice, les 2 Stève, Dominique, Perruche, Jean-Mi... rien que des braves! Claire, en fais-tu partie?

Et puis, bien sûr, mes camarades de l’UTMB, HG, ET, Patrice, Jacques, Daniel, Did, Gilles et Fanny. L’UTMB, la grande aventure, le grand défi!

Alors oui, il faut savourer dès maintenant, car une fois dedans, ce ne sera peut-être pas la même chose. Que l’on y aille seulement pour terminer, ou que l’on ait le secret désir de faire un classement, il faut se dire que nous sommes privilégiés, et que même si chacun de nous n’est qu’un petit trailer parmi les 5600 qui prennent le départ chaque année, ce que chacun va accomplir cette semaine, c’est très fort, et ce n’est pas à la portée de tout le monde. Que même si certains n’iront pas au bout, ils méritent toute notre considération. Parce qu’ils ont rêvé d’y être, et parce qu’ils font rêver ceux qui vont vouloir y être l’an prochain.

Il faut se dire que cette expérience, ce vécu dont chacun sera enrichi dès dimanche, doit servir non pas pour se faire mousser, mais pour partager. Partager pour bonifier l’ambiance au sein du club, pour transmettre et véhiculer l’esprit du trail à nos nouveaux Féroces, pour leur donner envie de devenir des ultra Trailers. Tout comme moi j’ai pu le devenir au contact de mes glorieux aînés Féroces.

Pour terminer, une pensée spéciale pour Daniel: merci à toi Daniel. A ton contact, j’ai pu enrichir mes connaissances. Aborder une course, gérer les temps faibles, gérer les temps forts, s’alimenter, récupérer.... le souci des détails également. Souvent, en course, je pense à tes petites phrases: “Alimentez-vous, hydratez-vous, serrez les lacets dans les descentes, …” Parce que dans l’Ultra trail, comme en Formule 1, une négligence, un oubli peuvent avoir de grosses conséquences, voire mener à la blessure, et/ou l’abandon.

Bonne chance à tous, bonne course à tous, et vivement dimanche, pour partager autour d’une bonne bière bien fraîche!

Août 2010 - TOUT CE TRAVAIL POUR RIEN!! par Jerôme Merle



Tout ce travail pour rien !!

Ca commence toujours par un bel espoir, et c’est le temps qui fait le reste. Après une douche plus ou moins froide, tout dépend de l’endroit d’où elle est venue, la réflexion est plus éclairée une fois les émotions passées. J’en ai entendu des plaintes, mais celle qui revient le plus souvent sera la fameuse : « tout ce travail pour rien !! »

Cela fait une année que je trotte avec vous tous, en ayant je pense trouvé ce que je cherchais,
mais en fait bien plus que mes espérances.

Courir, prendre du plaisir, découvrir de nouveaux
chemins, discuter, faire des rencontres, c’est ce qui me plaît chez nous, et je ne suis jamais
déçu, même l’hiver quand ça n’est pas évident avec le froid et la neige, la motivation vient
du plaisir de revoir tout le monde, et cet esprit qui veut qu’on ne sera jamais seul, mais
qu’il faut s’accrocher quand même, comme une 1ère sortie à « la Caravane » quand on est
pas habitué, ça vous donne l’étendue du travail qu’il reste à fournir pour réussir ce qu’on est
venu chercher.

Mais le petit groupe est là à m’attendre pour ne pas rester seul, et s’accrocher.
Alors des sorties, on en fait, et on progresse doucement. Entre temps, on a rencontré des gens
formidables par leurs personnalités, leurs actes ou leurs projets. Et les sorties se succèdent, les
objectifs perso aussi, et que l’on soit un mardi soir ou qu’on participe à une course, la seule
chose que je trouve à l’arrivée est le sourire sur les visages et les encouragements.

Arrive enfin cette fin Août, qui sera LA BALLADE, le test de l’année écoulée, et finalement le
plaisir de courir avec le groupe, de voir du monde et souhaiter le meilleur aux autres. Pour la
3ème fois, j’ai pris ce départ, avec le regret de ne pas le faire avec plus de féroces autour de
moi, tous éparpillés et seul dans le flot de traileurs, mais la route est longue et les rencontres
toujours nombreuses.

Ma 1ère rencontre est comme une éclaircie sous cette bruine. Il a toujours le sourire et n’a
jamais l’air abattu, alors la route n’en sera que meilleure, et comme les chemins du Mt-Blanc
sont assez larges, une deuxième rencontre apporte la chaleur aux rayons de soleil qui pointe.
Là, cet ultra peut commencer, 3 féroces ensembles, ça ne peut pas caler en route. De plus, une
petite promesse faite quelques temps auparavant (que je savais tenir), le paysage grandiose et
finalement ce mauvais temps qui va nous souder dans l’effort.

Et les kilomètres défilent, le temps aussi, les arrêts, les petites galères, les égarements, et
surtout toujours ce but qui est de passer l’arrivé avec nos maillots rouge que tout le monde
reconnaît, et de montrer que cette victoire sur cette distance l’est avant tout sur soi, et le rendu
d’une confiance et d’une amitié à un groupe qui vous encourage tout au long des chemins.
Alors il faut chercher les bonnes solutions, être sûr que tout ira, avec une grande confiance en
sa partenaire, car elle a un potentiel énorme et du caractère, même la nuit tombée.

6h30, voilà Vallorcine, enfin, surtout pour les genoux !! C’est malheureusement la fin, on
ne nous laissera pas aller plus loin. Petit regret pour moi, car ma véritable arrivée était à
Chamonix, avec un passage sous l’arche, un véritable cadeau d’anniversaire à offrir à tout ceux
qui sont là. Mais non, un petit portique qui fait bip comme seul écho, quelques bénévoles
formidables qui applaudissent et des proches qui ont un mérite incroyable.

« Tout ce travail pour rien », peut-être pour certain, mais pas pour moi. J’ai vécu ma plus
belle course, j’ai rencontré des personnes formidables que je ne connaissais que peu ou pas,
qui m’on apporté énormément et m’ont fait confiance.
Malgré la fatigue, ce petit sourire et cette satisfaction d’être arrivé me donne une véritable
récompense, car ce travail, ça n’était pas que de courir, mais aussi aider d’une certaine façon,
comme d’autre l’ont fait pour moi. S’ajoute ce plaisir d’apprendre que bien d’autre ont pu
passer Vallorcine et sont arrivés à Chamonix, ce pincement d’en savoir d’autres plus loin
derrière ou qui ont abandonner. La victoire n’est pas d’arriver dans les premiers, mais d’arriver tout court, ett être bien au fond du cœur.
Alors j’espère que tout continuera ainsi, que ce plaisir de courir sera toujours là et que cet
esprit ne bougera pas.
Jéjé, malgré notre séparation à la Fouly, tu resteras pour moi un compagnon de route du
tonnerre.
Claire, malgré ce que tu dis, je n’ai rien fait, juste courir à tes côtés, ce qui me semblait
normal et fut surtout un grand plaisir. La seule chose d’exceptionnel dans cette histoire c’est
toi, car malgré la douleur, tu as fait cette course sur tes deux jambes !!
Aux autres, croisés à Chamonix, vos visages étaient bien marqués par cette nuit, mais
l’aventure n’en était que plus belle, comme ma satisfaction de vous voir.
A ceux que je n’ai pas recroisé, restés en arrière, cette aventure restera pour vous aussi je
pense quelque chose d’ancré dans vos mémoires, et j’espère que malgré tout, vous aurez pris
du plaisir.
A tous les féroces, mais aussi aux autres coureurs, traileurs, randonneurs, merci de partager
ces moments avec nous.
A ceux qui n’ont pas pu prendre de départ, ou ont été interrompu prématurément, j’espère
que vous pourrez retrouver du réconfort en vous remémorant tous les bons souvenirs pour
préparer cette aventure.

« Tout ce travail pour rien », en fait non, tout ce travail pour tout ça...

Le putsch éditorial d'Herbus


Je profite que notre vénéré président soit bien accaparé par la préparation de la verticale du Môle, pour truster un peu la place, et rédiger cet édito de mars 2010. Comme ça, je peux écrire des âneries au lieu de les dire, ça sera toujours du souffle d'économisé lors des entraînements (de toutes façons, dès que ça monte, on ne m'entend plus). Déja que j'ai enlevé la chanson de M qu'on entendait depuis 3 mois, je risque de perdre au moins 200 points au Gladkomètre!

La saison démarre doucettement, certains ont continué d'entretenir la dynamique Féroce en faisant des petits tours de ski de fond à Plaine-Joux, d'autres se sont entretenus en secret (les fourbes!), et beaucoup ont fait du gras, et ça va se payer cher autour du Lac, mes petits lapins!

Une nouvelle saison, avec de nouvelles têtes, c'est sympa, ça donne une bonne dynamique, et on espère que la bonne ambiance va être entretenue. Il me parait d'ailleurs important d'encourager les uns et les autres à participer pleinement: propositions de parcours d'entraînement, de sorties longues, incursions de commentaires dans le blog et le forum, propositions de rubriques,....: n'ayez pas peur, cet espace est aussi le vôtre, et ça nous aide à mieux vous connaître. Bienvenue à tous les nouveaux Féroces!

Une nouvelle saison, c'est aussi bien sûr des ambitions sportives. On aimerait faire aussi bien voire mieux que la saison passée, réussir là où on s'était lamentablement vautré en 2009, aider le ou la camarade dans sa volonté de terminer son premier 30 km 1500 D+: l'esprit d'entraide doit rester cher à chacun des Féroces.

Tout ça pour dire que, vous l'aurez sans doute remarqué, nous souhaitons que les Trailers du Môle soit plus qu'un simple club où l'on vient juste pour s'entraîner et pour porter un joli maillot. Il faut évidemment respecter le souhait de chacun s'il préfère s'entraîner ou préparer une course tout seul, MAIS..., mais il est primordial de transmettre ce souffle de camaraderie, d'entraide, de soutien cher à nos Féroces de la 1ère heure, notamment lors des sorties OFF, véritables points de ralliement des Féroces de tous horizons. Ne manquez d'ailleurs pas de lire ou relire les précédents éditos, qui sont entre autres les reflets de l'esprit Féroce.
Pour cela, nous comptons sur vous tous, Féroces et Férocettes.

Excellente saison à tous, et n'oubliez pas les 2 principes vitaux de 2010: 1) chaque Féroce qui double Laguim doit lui donner un Carambar, 2) tout Féroce qui ne connaît pas de chanson de Guy Béart sera privé de sortie OFF. A très vite...
Hervé Bussod

Automne 2009 - L'esprit des Féroces

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A l'heure ou les nouvelles adhésions arrivent quasiment tous les jours, il nous semblent opportun de faire ce point aujourd'hui afin de clarifier et d'expliquer notre position. Herbus à lancer la réflexion tout récemment dans le Forum, le message est reproduit ici agrémenté de ma propre prose :
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>> A l'heure où les Féroces se préparent à organiser une course, elle aussi originale, je me permets de penser que nous gardons le devoir de maintenir, de perpétuer un esprit de convivialité, d'amitié, de partage, de respect et d’humilité, à ce titre je conseille aux nouveaux de parcourir les éditos déjà réalisés pour ce rendre compte de cet état d’esprit.
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La compétition ne doit pas être une surenchère, le souci de la performance ne doit pas occulter l'esprit du Trail, en effet nous courons contre nous-même pour repousser les limites que nous étions fixées mais qui n’existent que dans notre esprit et non pas contre les autres.
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A l'heure où notre club se structure, prend de + en + d'ampleur, devient de + en + connu sur les routes et chemins, il me parait opportun de souligner que Les Trailers du Môle, ce n'est pas seulement un moyen de courir en groupe. C'est aussi un moyen de se découvrir, de se connaître, de partager ces moments de vie que nous partageons autour de notre passion, mais aussi de participer à quelque chose de différent.
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C'EST AVANT TOUTE CHOSE UN CLUB DE TRAIL, avec ce que cela comporte comme ESPRIT.

Un de nos objectifs est de faire découvrir la course à pied nature et montagne.
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Ce message s'adresse surtout à tous nos nouveaux amis, à tous ceux qui nous ont rejoint ces dernières semaines. Je ne peux m'empêcher, non pas d'être moralisateur, mais de me porter garant que je maintiendrais toujours, que ce soit en course où lors de sorties club, l'esprit qui doit être nôtre lorsque l'on se prétend Trailer : humilité, convivialité, bonne humeur, respect d'autrui, respect de l'environnement, et j'en oublie.
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Les membres fondateurs (H.Gladkoff, JM Perret, T.Bérard, H.Belottini, D.Clerc, F.Leclerc, D. Biollaz), sans oublier d'éminents membres (A. Guimet,T. Escudero entre autres...), s'attacheront dans le futur à entretenir cet esprit et adhèrent à 100%.
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Bienvenue à tous nos nouveaux amis.
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PS : Pour rassurer les adhérents de la première heure qui voit dans toutes ces nouvelles adhésions une possible perte de notre identité, rassurez-vous, l'esprit des Féroces restera immuable te que nous l’avions imaginé au départ, par contre nous, avons une mission, celle de transmettre nos valeurs acquises sur le terrain depuis de nombreuses années, nous nous devons de les véhiculer, par notre comportement et notre état d'esprit intègre.
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Les membres du Bureau resteront donc vigilants pour que cet esprit ne soit galvaudé, si besoin soyez sur que nous saurons réagir si le besoin était pour réprimer certaines pratiques non compatibles avec nos valeurs.
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Puissiez-vous trouver dans ce club cet esprit du Trail et votre bonheur.
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Merci de votre compréhension...
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Nous rappelons que les Féroces ont une Charte de bonne pratique et de bonne conduite >>>> Lien ICI

Sept 2009 - Etre la femme d'un Trailer du Môle par Isabelle Gladkoff


Ca y est, nous voila au mois de septembre, ouf ça y est l'UTMB est passé, voila une année qu'il se concentre sur cet objectif et ça fait 4 années que ça dure.

Maintenant j'en ais au moins pour 3 à 4 semaines à le voir flotter sur son petit nuage et la nous pouvons leur demander tout ce que nous voulons enfin surtout quand ils arrivent à remettre les pieds sur terre, faudra pas louper l'occasion.

L'année à quand même été longue avec tous ces entraînements, les sorties montagnes, les séances PPG et leurs nouvelles sorties OFF qu'ils disent, au moins pour celle-la on est peinard dans le lit. Un point positif c'est quand même le yoga le mercredi soir, ça c'est vraiment sympa.

Au début, j'ai quand même eu du mal à le partager avec la montagne, faut dire que les sorties montagne avec lui, bonjour les dégâts, il fait 2 pas que j'en fais à peine 1 seul, quand il m'attend et que j'arrive juste, il me dit " allez c'est bon on peut y aller".
Et puis petit à petit, on se surprend à prendre du plaisir, on arrive à voir la faune et la flores à travers la sueur et surtout à l'apprécier.

Et puis j'ai commencé à courir avec les amis du Club, j'ai trouvé les sorties très sympa même si des fois j'ai l'impression de leur gâcher leurs séances, mais ils ont toujours un petit mot sympa pour te réconforter quand tu es dans ta détresse à transpirer et à souffler comme une vache alors que eux devant ils discutent peinards. Ils sont contents que l'on soit en groupe, tous ensembles, c'est vrai que c'est motivant.
Et à un moment on se dit que pourquoi pas nous, à force de les voir courir, prendre du plaisir, être toujours en forme, on se dit que quelque part il doit y avoir un truc à découvrir, alors on essaye, on cherche une épreuve abordable et on s'inscrit. Pour moi ce fut le 15km des Allobroges avec 500m+, oui bien sur y avait que 500m mais tout était concentré sur la dernière montée alors forcement ça calme, mais bon on a couru avec les copines et l'ambiance est vraiment sympa, pas de frimes, que des filles comme moi qui essaye d'aller au bout.
La seconde expérience fut le déplacement en Aubrac sur la Capucine, course réservée aux féminines 12km 200m+, facile, la aussi super ambiance, c'est aussi l'occasion de découvrir des coins en courant, et de passer le week-end avec JMP, Thierry et Jean-Marc Bassetto.

Avant nous faisions partie d'un Club de Triathlon, ben oui, parce-que le mien quand il fait quelque chose, c'est toujours extrême, la facilité il connaît pas, mais bon maintenant l'ambiance en Trail est bien plus sympa, les relations sont plus profondes, c'est vrai que leurs ultra-distances ça forge le caractère et ça force à taper loin dans le mental.

Alors c'est vrai que c'est pas toujours facile pour nous de les supporter les Féroces, mais j'aime qu' il se donne à fond sans tricher, j'aime les sentiments qu'ils partagent entre eux et les moments forts qu'ils vivent ensembles.
Oui, soyons tolérante pour qu'ils puissent continuer à être ce qu'ils sont, soutenons les pour qu'ils puissent aller ainsi encore de nombreuses années et qu'ils conservent leur pêche.

Alors oui, je suis fière de faire partie aujourd'hui des Féroces...

Août 2009 - Dis papa, pourquoi tu cours ? par Fabrice Leclerc


Après les éditos brillants de notre vénéré président et la belle prestation d’Herbus, je m’essaie à cet exercice pour le mois d’août, en répondant à la question suivante qui m’est régulièrement posée par mes enfants :

- Dis papa, pourquoi tu cours ???

- Euh, ben c’est pour garder la forme et le sport c’est bon pour la santé…
Bon pour cette fois la réponse leur convient et ils sont d’accord avec moi sur le fait que le sport c’est bon pour la santé, mais en prenant du recul, c’est une bonne question, pourquoi je cours ?
Au premier abord, pas facile de trouver une ‘vraie’ réponse à cette question. Mais en grattant un peu différents éléments, des réponses arrivent. Je vais parler de mon cas personnel mais peut être que cela s’applique a certains d’entre nous.

Au début c’est dur, et après plusieurs saisons, c’est toujours dur. Mais si initialement, courir 45 min à plat c’était difficile et maintenant ce sont les sorties de plusieurs heures avec du dénivelé qui sont dures.

Heureusement le groupe est un élément hyper motivant. En effet, les effets du groupe sont multiples. Par exemple, partir courir le soir de nuit au mois de mars sous la pluie est moins facile seul qu’avec un groupe plein de bonne humeur. De plus lorsque l’on arrive à s’accrocher à ceux qui sont devant, même quelques minutes, ça fait toujours plaisir et du bien au moral.

Lors des premières sorties un peu plus longues, on les regarde un peu comme des extra terrestres, ces ‘féroces’ qui font des trails de plusieurs heures avec plein de dénivelé. Il y en a même qui courent pendant 40 heures !!! Bon, on se dit que ça ce n’est pas pour nous et que l’on se contentera de courses de 10km. Et puis le temps passe et c’est un peu contagieux ces courses.
On s’intéresse de près aux performances des uns et des autres, on regarde les photos des paysages magnifiques, on se surprend à suivre en live au milieu la nuit les copains de l’UTMB… et on franchit le pas. On commence à s’équiper, puis on s’inscrit au premier trail, court mais très joli avec une super ambiance puis on tente des distances un peu plus longues et là ça passe pas forcément. Il faut apprendre à manger, à boire …. Et la une fois que l’on a pris goût à ses courses, à ses sorties longues, on a du mal à s’arrêter.

On prend de plus en plus de plaisir à découvrir ou à redécouvrir des chemins, des paysages.
Et puis en regardant un peu derrière, on se rend compte de la progression. On est capable de faire une sortie de 3 heures le matin et faire autre chose que du canapé l’après midi, on est aussi capable de faire des trails de 40 km, même si l’alimentation a quelques effets secondaires après l’arrivée…

Quelque soit le résultat, le plaisir et la satisfaction de l’avoir fait, et l’envie de réussir d’autres épreuves dans les prochaines années sont peut être les meilleures réponses à la question initiale :

- Dis papa, pourquoi tu cours ?
-
Note de HerG : Si effectivement on peut éprouver une certaine satisfaction à avoir créer les Féroces, c'est bien en lisant cet édito ainsi que celui d'Herbus du mois passé.

Juillet 2009 - Les moments de grande émotion par Herbus

Les moments de grande émotion

Ce qu'il y a de formidable, dans le trail, ce n'est pas tant la performance physique, que ce qui se passe dans l'esprit du trailer lors de la course. Evidemment, on imagine sans peine que pour les lièvres de la discipline, il y a peu de place pour la gamberge; le mental est focalisé sur les sensations, sur la tactique à adopter, sur le chrono. Je pense que les Daniel, Laguim and co ne me contrediront pas sur ce point.

Non, ce qui motive mon propos, concerne plutôt les obscurs, les sans-grade du peloton, ceux qui mettent 3 heures de plus que les meilleurs, et je sais de quoi je cause.

Ceux-là, passés les moments de souffrance (« maudites crampes »), les moments de découragement (« mais qu'est-ce que je fous ici ? »), voire même (si, si!) les moments d'espoir (« ouais! plus que 15 km! »), ceux-là, disais-je, tels les pèlerins, le nez dans les godasses, les corps penché sur leurs bâtons, connaissent parfois des périodes d'introspection, de questionnements peut-être, sur la vie en général, sur leurs enfants qu'ils imaginent les attendant sur la ligne d'arrivée, sur le bon copain qui souffre sur son lit d'hôpital, sur le temps qu'ils ne consacrent pas assez à leur femme (leur mari), pourquoi pas?

Vous voulez un exemple ? Et bien chez moi, ces moments ne se sont produits que lorsque certaines conditions sont réunies: un trail plutôt long donc difficile (un ultra, tiens!), un petit secteur de relance avant l'arrivée (très important, ça, c'est le moment où tu sens que ta galère va bientôt se terminer), pas de concurrent devant toi que tu cherches à doubler, pas plus derrière qui te pousse au c.., bref un moment de calme relatif; tu es seul, face à toi-même, tu te mets à penser à quelque chose, à quelqu'un que tu aimes (un parent, un ami dans la difficulté...), et c'est là que la grosse émotion apparaît, c'est là que la gorge se serre, tu as une bouffée de chaleur qui monte à tes joues, tu as les yeux qui piquent,et tu as beau la faire rapidement disparaître d'un revers de manche, tu as une larme qui coule...

J'ai vécu ça et je n'ai pas de honte à le dire, parce que je suis sûr que vous aussi. Si ce n'est pas le cas, je suis sûr que ça le sera un jour. Ou en tout cas je vous le souhaite. Parce que le trail (comme d'autres sports d'ultra endurance j' imagine), c'est ça, c'est une épreuve de ta vie, c'est un retour sur soi, c'est une résurgence d'émotions primaires, brutes, voire brutales, c'est un moment où l'effort te met à nu, c'est un moment privilégié pour faire le point, sur ce que l'on a manqué, et surtout sur ce que l'on se promet de changer, de réussir.
Parce que courir en montagne, ça épuise, et c'est cet épuisement qui te fait aller au fond de toi, mais surtout ça donne une patate énorme, une volonté de faire bouger les choses du quotidien, ça resurgit sur tout ce que tu es et ce (ceux) qui t'entoure(nt). J'espère connaître encore beaucoup de ces moments de grande émotion.
Je te le dis mon ami: le trail, ça te rend meilleur.
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PS : Bravo à Herbus pour ce magnifique édito...

Juin 2009 - 1 an déja par HG


1 an déjà, et oui cela fait maintenant 1 année que l'aventure à commencé, que le club des Trailers du Môle alias " Les Féroces " existe officiellement. Que de chemin parcouru depuis, crée à l'initiative d'une poignée de copains déjà initiés pour certains aux joies du Trail, les autres ont été embarqués dans l'aventure en se demandant bien ce que cela allait pouvoir donner...
1 an après, nous franchissons le cap des 40 adhérents, non pas que ce chiffre constitue un objectif en lui même, non bien sur, mais plutôt par la richesse des personnes qui nous ont rejoints, de l'expert au pur amateur, tout le monde semble y trouver son compte...
1 an, pour construire notre image, pour créer notre logo, pour poser notre marque de fabrique, pour oser s'appeler les Féroces, se faire connaître pour notre esprit sportif et convivial, pour créer notre garde robe, pour oser porter ce maillot rouge discret à souhait, pour affirmer notre identité...
1 an, pour construire notre communication interne et externe, pour se former aux outils que notre président nous collent constamment dans les pattes...
1 an, pour constituer notre album photos des courses et entraînements avec ces commentaires indispensables et toujours de bon aloi, indispensable pour relativiser ce que nous faisons et surtout de ne pas se prendre la grosse tête...
1 an, que nos conjointes et conjoints supportent nos absences, nos présences aussi, qui dés fois sont encore pire que nos absences quand la météo n'est pas au rendez-vous et nous empêche de gambader dans nos chemins préférés en entonnant nos mélodies bourvilesques...
1 an, pour apprendre à se connaître, pour s'apprécier, pour vivre des moments magiques au détour de nos reconnaissances, de nos sorties hebdomadaires, durant notre Graal " l'UTMB", pendant nos stages et autres évènements festifs...
1 an, pour penser à tout ce qu'on voulaient faire, le balisage, la solidarité aux plus démunis, l'environnement, oh oui il en reste encore des choses à faire, la liste est longue, tant mieux on aime ça...
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1 an, c'est très court et c'est aussi très long, tout dépend du degré d'intensité que l'on y met, cette année pour moi, elle est énorme, ce groupe crée est vraiment magique, la force du sport allié à la puissance du groupe voila le meilleur antidépresseur du monde, la passion et le partage.
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La passion à besoin d'intelligence et de connaissance de soi pour durer, mais nulle passion ne s'exprime dans la demi-mesure.
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Cet édito à été écrit en écoutant le dernier album de Bashung " Bleu Pétrole " qui est lui aussi férocement extraordinaire.
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Hervé.

MAI 2009 - JE COURS DANS L'INSTANT par HerG


Voila, ça y est on est déjà en plein dedans, le Trail des Glaisins est passé ainsi que le Stage de Pâques, que de bons moments passés ensembles.

Et déjà il nous faut penser aux échéances qui font trembler, les Allobroges pour certains, le Salève pour d'autres, et toujours continuer nos séances courtes et longues semaine après semaine.

A d'aucun qui pourraient se demander pourquoi un tel acharnement, pourquoi toujours courir encore et encore?
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Nous pourrions répondre cela :
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Je me suis rendu compte de tout ce que je mettais dans mes foulées. Je traverse les paysages de la vie sans y penser, me fondant dans l'air, la lumière et tout ce qui m'entoure. J'avance sans effort, sans devoir penser au geste, ralentissant, accélérant, modulant mon allure au gré des parcours. Je n'ai plus la conscience de courir. J'ai la même impression que l'enfant qui pédale, jouant de cet équilibre, facile, léger, insouciant ...
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Je me fonds dans les bois, les près, entre les arbres, sur les plages, sur les montagnes, sur les chemins de mon enfance...

Je glisse dans l'air. Je ne suis plus que des jambes qui trottent, qui galopent, des bras qui aident, des poumons qui brassent, un coeur qui pompe. Je ne suis qu'un coureur contemplatif d'un tout, d'un rien, jubilant de cette liberté. Je cours dans l'instant n'imaginant que le présent sans rien anticiper ni calculer.

Chaque jour, je connais un peu plus de la valeur de cette impression si intense. J'en ignore pourtant le prix. Rien ni personne ne peut l'acheter ni même l'offrir, c'est nous qui l'avons construit par notre volonté et notre travail. Rien dans les poches, léger comme l'air, je file facile, tranquille. Rien dans les poches, je suis l'être le plus riche du monde.
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Pour quelques instants, quelques secondes, je suis riche de cela, ce tout que rien jamais n'achètera. Détachez-vous de tout ce que vous croyez savoir de théories, de formalismes, de conseils. Epousez le relief, gravissez les bosses, dévalez les pentes. Jouez à courir.
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Vivez votre foulée, vivez! Ressentez cette impression presque palpable d'être totalement heureux et tellement vivant, cette sensation presque charnelle d'embrasser la vie, de lui hurler que vous l'aimez parce-que vous avez couru comme si chaque foulée était la dernière.

Qui sait de quoi demain est fait?
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Tous ces plaisirs.... je vous les dédits...
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Oui décidément nous sommes plus que des coureurs, nous sommes des Féroces de la vie...

* Avec l'aimable participation d'Ultrafondus N° 57 - Courir sans contrainte.

AVRIL 2009 - ON PREND DU PLAISIR par HerG

Avril, c'est le début d'un nouveau cycle, celui de la nature tout d'abord qui commence à revivre avec son lot de senteur inégalée, de redécouverte de nos petits chemins encore un peu enneigés quelquefois!!.

C'est aussi pour notre discipline, le moment de mettre en application tout ce travail consenti cet hiver, les séances de CAP à la frontale, sous le froid quand les conditions étaient telle que seul un Féroce motivé pouvait supporter. C'est aussi tout ce travail de PPG réalisé à la salle Belensol, bon d'accord l'ambiance n'était pas morose, mais quand même il fallait faire le geste de sortir de son petit chez soi douillet. C'est aussi nos séances de détente - relaxation - yoga commencées en début d'année...

Voila la belle recette que nous avons préparé, mais il manque un ingrédient essentiel à ce cocktail, car le Trail demande des aptitudes physiques certes, mais il requiert aussi un aspect mental et une concentration sur l'objectif, car nous savons qu'inéluctablement dans des épreuves qui vont durer pour certaines plus de 10h, nous allons passer de période d'euphorie à des grosses périodes de doute voir de gros moins bien.

C'est cette capacité de passer de l'un à l'autre qui est la clé, car nous savons tout cela et nous y sommes préparé, nous avons que dans ces épreuves nous ne devons penser qu'a l'instant présent " C'EST ICI ET MAINTENANT QUE CA SE PASSE ", ne surtout pas penser à ce qui va se passer dans 4 - 5 heures, ne pas penser à ce Col très difficile ou l'on à biellé en reco, faire abstraction de tout ceci et nous focaliser uniquement sur ce qui nous anime.

2ème point : faire abstraction de tout esprit de compétition et vivre la course à pied comme un enfant, et si les copains me passent devant et bien c'est super pour eux, l'émulation au sein du Club doit rester positive, nous ne sommes pas la pour épater la galerie, nous savons tous que ce qui nous pousse dans notre passion, C'EST SON PROPRE DEPASSEMENT DE SOI, vivre son truc personnel, dans notre société hyper compétitive ce n'est pas la peine d'en rajouter...

La solution est peut-être d'appliquer cette formule " Face à une situation délicate, ce qui compte ce n'est pas ce qui va se passer mais ce que tu vas faire ".

De toutes façons, de tout ceci nous en reparlerons plus tard, pour l'instant, je vous souhaite à tous un bon début de saison,et surtout - ON PREND DU PLAISIR -

" Il n'y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin ..."

HG

Nota : si vous avez envie de passer un message ou de vous exprimer librement sur tel ou tel sujet, n'hésitez pas, je vous laisserai volontiers cet espace de liberté...

MARS 2009 - COURIR COMME UN ENFANT par HerG

Mars, c'est le mois du retour du Printemps, certains ont peut être fait une coupure salvatrice, vous avez sans doute bricolé, passé du temps en famille, bouquiné, farnienté, il fallait peut être tout cela pour digérer la saison 2008 et repartir bien rechargé.

Certains ont par contre continué sur leurs lancées et goûtés aux joies des sports d'hiver que notre magnifique région nous accorde chaque année, que ce soit en ski alpin, en fond , en ski de randonnée ou en raquettes ( je ne parlerai pas ici de la luge pour ne pas froisser une personne actuellement à l'infirmerie ).

Le printemps, c'est le redémarrage de la nature, les petits oiseaux qui commencent à s'éclater, la végétation qui frémit sous le soleil de plus en plus généreux, notre biorythme est dans une phase croissante, bref il est temps de repartir pour une belle saison.

Le programme qui nous attend est beau, certes pas toujours facile mais tellement enrichissant, nous savons que l'effort mène au bonheur, nos séances d'entraînement vont nous permettre de vivre encore de grands moments de complicité et d'émotion.

Je vous souhaite à tous de connaître dans la pratique du Trail ces instants de bonheur et de bien-être, une éternité de souvenirs au plus profond de son être. Il s'agit d'être ici en équilibre avec son corps, son esprit, son état de forme du moment et ses envies.

Savoir oublier le chronomètre, GPS et autres nouvelles technologies, savoir revenir à l'essentiel, savoir s'arrêter pour jouir d'un beau point de vue, pour sentir une fleur sauvage, voir des traces d'animaux, écouter des bruits et ressentir toutes ces odeurs qui reviennent de notre enfance.

Bref, sachons jouir de l'instant sans que ce bonheur ne réside dans la seule performance ou supposée perfection de la sortie.

Retrouvons notre plaisir de courir comme un enfant, sans contraintes, sans objectifs, simplement courir...

L'esprit des Féroces veille sur vous, bonne rentrée à tous...


Hervé Gladkoff
Rappel : Il est important que les séances d'entrainement soit le lieu de rencontre du plus grand nombre, il est beaucoup plus motivant pour vous de courir en groupe, le groupe va vous permettre de dépasser les limites que vous vous êtres fixées, c'est aussi le moment de découvrir des parcours différents qui sont sources de motivation, bref , qu'importe le niveau venez à nos séances, nous n'avons jamais laissé quelqu'un seul dans sa sortie, nous sommes un groupe, il est déja crée et réel, il nous manque simplement encore des maillons, cela ne dépend que de nous.

* avec l'aide de l'édito d'ULTRAFONDU N° 56 -